On aimerait faire quelque chose, mais on se sent impuissant, on en perd parfois le sommeil, on ne peut pas arrêter d'y penser.
On sait bien qu'on ne peut pas changer cette réalité mais comment faire pour soulager son coeur et son esprit, dans ces cas-là ?
Dans les cas de catastophes naturelles ou pour un pays en guerre, on peut faire un don en espèces mais dans les cas de drames ou meurtres, c'est impossible d'aider ou d'écrire à la famille.
Si on est croyant, on peut prier pour ces personnes afin Dieu les aide à supporter cette épreuve.
Si on n'est pas croyant, on peut, par la pensée, imaginer qu'on vient soulager la peine des victimes en prenant un peu de leur chagrin, avec compassion et bienveillance, et envoyer des pensées de réconfort et de paix à ceux qui souffrent, comme l'enseigne une pratique bouddhiste, appelée la Méditation de Tonglen.
On peut aussi, selon Pema Chödrön, pratiquer une technique de respiration profonde : inspirer la souffrance des victimes, puis expirer soulagement, paix et réconfort en imaginant ce courant bienveillant parvenir à leur coeur. Sous forme d'onde chaude, de pétales de fleurs, de colombes, ou ce qui vous inspire, du moment que c'est positif.
Au lieu de rester perturbé et ressasser ces douleurs et drames qu'on ne peut pas changer et sur lesquels on n'a aucun pouvoir, pratiquer la bienveillance et envoyer par la pensée et le coeur du réconfort et de la consolation est un moyen de se sentir un peu utile et de calmer notre révolte intérieure. La puissance de la pensée collective a été souvent constatée et c'est une façon d'agir, comme une goutte dans l'océan, peut-être, mais si tout le monde s'y met ?....
Josette Sauthier
www.josettesauthier.ch
on ne peut que s'unir à leur douleur mais on ne peut pas prendre le malheur de tout le monde
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