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Les grands besoins des enfants nouveaux

C’est aujourd’hui que vous pourrez enfin découvrir le tout nouveau livre de Lise Bourbeau: Les 5 grands besoins des enfants nouveaux.

Vous êtes parents? Vous prévoyez le devenir? Vous avez des petits-enfants? Vous travaillez comme éducateur, professeur ou enseignant avec la nouvelle génération des enfants nouveaux? 
Ce livre est pour vous!

LISE BOURBEAU est maman de trois enfants, grand-mère de huit petits-fils et arrière-grand-mère de deux petites filles. 

Dans son 27e livre, elle partage tout ce qu’elle a appris grâce à l'observation et l'application de son enseignement avec ces treize enfants, mais surtout ce qui donne de bons et moins bons résultats dans les relations avec eux. 

Ce livre est destiné à toute personne qui vit des difficultés avec un enfant (ou un enfant devenu adulte) et vise à aider chacun à vivre son rôle d’éducateur, de parent ou même de grand-parent dans la joie, la facilité et surtout le lâcher-prise. 

Parce qu’il existe une grande différence entre les deux dernières générations, il est important d’utiliser de nouvelles méthodes afin d'obtenir de nouveaux résultats ! 

Ce livre vous révélera les cinq plus grands besoins des enfants nouveaux et vous aidera à travers de nombreux conseils pratiques à comprendre comment écouter ces besoins, ce qui bénéficiera aux enfants et à vous-même. 

Vous vous rendrez compte à quel point le fait de côtoyer un enfant nouveau vous aidera personnellement à mieux vivre tous les changements de notre époque.

Procurez-vous le livre dès aujourd’hui via notre boutiqueecoutetoncorps.com

Bonne lecture !

Les problèmes des autres.



Il faut apprendre à laisser vivre à vos proches, à vos amis, tout ce qu’ils ont à vivre. Il n'est pas bon d'intervenir dans la vie des autres ni de leur dicter leur conduite pour essayer de résoudre LEURS problèmes à leur place. Y compris pour nos enfants adultes.

Ce sont parfois des être qui sont venus sur ce monde avec « de grosses valises ».

La seule chose que vous pouvez faire pour eux c’est interférer le moins possible dans leur vie, les laisser vivre, même s’ils « reçoivent des coups », et les aimer.

N’essayez pas d’interférer dans leur vie, vous n’y pourrez rien ! Résoudre leurs problèmes de la manière qui leur convient le mieux à eux est de leur ressort. Ce que vous voyez comme la meilleure option à vos yeux n'est peut-être pas le chemin par où il doivent passer.

Vous les aiderez dans l’Amour que vous pourrez leur donner, votre écoute, votre présence bienveillante. Même si vous pensez qu'ils font faux....Ils doivent peut-être passer par là pour le comprendre eux-mêmes, ils ont quelque chose à apprendre et c'est eux seuls qui peuvent le faire.

Il ne faut absolument pas que vous preniez leurs souffrances sur vous, qu’ils vous déstabilisent, parce que vous avez une autre mission que celle de vous laisser déstabiliser par vos proches.

Ca peut vous paraître dur de lire cela, mais c'est nécessaire ! Vous êtes VOUS, vous devez seulement donner énormément d’Amour à ceux qui vous entourent et vous préoccuper de VOTRE bonheur, ce n'est pas égoïste ! Personne ne sait mieux que vous ce que vous devez faire pour être heureux, tout comme votre perception du bonheur ne convient pas forcément à ceux que vous aimez.

Plongez en vous-mêmes, faites appel à votre propre divinité, et si vous désirez lui parler, demandez que les paroles qui sortiront de votre bouche soient des paroles de sagesse.

Il ne faut pas trop intervenir dans la vie de ces êtres, il faut seulement leur envoyer de l’Amour et essayer de parler à leur âme.

On peut être présent, réconforter, tendre la main, mais on ne peut pas donner LA solution aux problèmes des autres. Ce qu'ils vivent est nécessaire à leur évolution.

Le Nirvana Josette Sauthier www.josettesauthier.ch

Le plus beau cadeau de confiance




Le plus beau cadeau que vous puissiez faire 

à un enfant ou à un adolescent,

ou à toute autre personne que vous aimez,

qui doute de lui 

et qui a du mal à croire en ses capacités,

c'est de lui montrer que VOUS avez confiance en lui,

que VOUS croyez, 

que VOUS savez 

qu'il est capable de réussir !


Votre encouragement

et votre foi en lui peuvent produire un miracle !

Josette Sauthier




Le Nirvana Josette Sauthier www.josettesauthier.ch

Ma fille, lorsque je serai vieille.....


Ma fille, le jour où tu trouveras que j'ai vieilli, ou si je suis atteinte de la maladie d'Alzheimer, aie de la patience envers moi et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

Si lorsque nous parlons, je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas pour me dire: "Tu as dit la même chose il y a une minute". Écoute-moi s'il te plaît.

Souviens-toi quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.

Si je ne souhaite pas prendre un bain, ne te mets pas en colère et ne me mets pas mal à l'aise en disant que c’est une honte.

Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.

En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.

Je t’ai appris tant de choses: comment te tenir à table, t’habiller, te coiffer, comment appréhender les défis de la vie...

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli, aie de la patience envers moi et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

S’il m’arrive à l’occasion d'oublier ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir et si je n’y parviens pas, ne te montre pas irritée, impatiente ou condescendante: le plus important pour moi, c’est d’être avec toi, de partager des moments avec toi.

Quand mes jambes ne me permettront plus de me déplacer comme auparavant, tends-moi la main comme je te l'ai tendue pour t’apprendre à faire tes premiers pas.

Quand ces jours approcheront, ne sois pas triste. Sois tout simplement avec moi et comprends-moi alors que je m'approche de la fin de ma vie, avec amour et gratitude.

Je te chéris et te remercie pour les moments passés ensemble et la joie éprouvée.

Avec un sourire et tout l'amour que je ressens pour toi, je souhaite juste te dire ma fille : je t'aime.

Auteur inconnu




Le Nirvana Josette Sauthier www.josettesauthier.ch

Ma maman, mon ange


Mais oui, les mamans sont des anges, jolie et touchante légende d'un enfant qui s'apprête à venir au monde.

Un enfant, sur le point de venir au monde, demande à Dieu:

"On m'a dit que vous m'envoyez sur la terre demain, mais comment est-ce que je vais vivre là étant si petit et sans défense ?"

Dieu répond :
"Parmi tous les anges, j'en ai choisi un pour toi. Ton ange t'attendra et prendra soin de toi."
L'enfant demande encore: "Mais dites-moi, ici au ciel, je n'ai rien à faire que de chanter et rire pour être heureux..."
Dieu dit : 
"Ton ange chantera pour toi et sourira aussi pour toi tous les jours. Tu sentiras aussi l'amour de ton ange et tu seras très heureux."
L'enfant demande : 
"Comment est-ce que je serai capable de comprendre quand les gens me parleront si je ne connais pas leur langage?"
Dieu dit : 
"Ton ange te dira les plus beaux et plus tendres mots que tu n'entendras jamais et, avec patience et attention, ton ange te montrera à parler.
L'enfant : 
"Et qu'est-ce que je ferai quand je voudrai vous parler?"
Dieu : 
"Ton ange placera tes mains ensemble et te montrera comment prier."
L'enfant: 
"J'ai entendu dire que sur la terre, il y a des hommes méchants. Qui me protègera?"
Dieu : 
"Ton ange te défendra même au risque de sa propre vie."
L'enfant :
 "Mais je vais être triste de ne plus vous voir!"
Dieu : 
"Ton ange te parlera de moi et te montrera la façon de revenir à moi. Et, je serai toujours là, à côté de toi..."

À ce moment là, c'était très calme au ciel, mais des voix venant de la terre pouvaient être entendues et l'enfant demanda : "Dieu, si je dois partir maintenant, s.v.p. dites-moi le nom de mon ange."
Dieu répondit : "Son nom n'est pas important, tu l'appelleras tout simplement maman..."

Auteur inconnu

Le Nirvana Josette Sauthier www.josettesauthier.ch

Expliquer le divorce aux enfants



C'est dur, un divorce, une séparation. 

Pour les conjoints, comme pour les enfants.

Mais l'idéal n'est pas d'épargner à nos enfants 
la souffrance et la peur, 
car ils les rencontreront inévitablement eux-mêmes.

Le service à leur rendre est de les y préparer progressivement, 
patiemment, loyalement, 
en leur expliquant les raisons de notre comportement.

Ils sont capables de tout comprendre si nous osons leur parler.

D'ailleurs, ils devinent tout, 
et leur angoisse naît davantage de notre silence, 
de notre peur d'en parler, 
que de ce que nous avons à leur dire.

Louis Evely






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Les valeurs de ma mère


Quelles valeurs vous a transmises votre mère ? Est-ce que ces valeurs, vous les transmettez à vos enfants, si vous en avez ? Les valeurs d'antan, traversent-elles les générations, à votre avis ? oui, beaucoup de valeurs se perdent ou ont déjà disparu, mais si nous en sommes les messagers, les semeurs, elles trouveront toujours du terrain où fructifier. Alors ne perdons pas espoir dans la l'époque actuelle, continuons à véhiculer les belles valeurs transmises par nos ancêtres. 

Voici un joli poème du Père André Marie sur l'une de ces valeurs : le respect de la nourriture.

Ma mère....
Jamais, de toute ma jeunesse,
Je ne t’ai vu jeter un morceau de pain.

« Le pain, c’est sacré,
C’est la sueur des paysans,
C’est le fruit de la terre,
C’est le symbole de la communion… »

Mais tu n’insistais pas,
Tu mangeais toi-même les croûtes de pain
Qui restaient près de notre assiette.

La morale qui s’habille de dévouements
Et d’exemples m’a toujours paru
Plus maternelle que celle qui s’habille
De paroles pieuses ou de reproches.

J’aime, à la fin d’un repas,
Manger la croûte de pain
Qui reste auprès de mon assiette.

Et rêver de toi, ma mère,
Du sens sacré des choses
Que tu as semé en moi.

De la sueur des paysans,
Et de la terre qui, sans condition,
Nous offre son fruit.



Père André-Marie

Le Nirvana Josette Sauthier
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Est-ce qu'on gâte trop nos enfants ?


Nous aimons nos enfants et nous aimerions qu'ils soient heureux, que tout aille bien pour eux, c'est normal.

Nous souhaitons aussi qu'ils ne manquent de rien, et surtout qu'ils aient tout ce que nous n'avons pas eu. Que la vie soit facile pour eux, qu'ils ne souffrent jamais.

Mais ce besoin de les combler, est-ce sain pour eux ? ou est-ce que ça vient seulement d'un désir de compenser NOS manques à nous ? Ou pour être aimé davantage ?

Comment apprendre à nos enfants à triompher des difficultés, à rêver d'un objectif ? d'un but dans la vie ? d'un désir de se surpasser si tout leur tombe du ciel ?

Dans leur vie, arrivera forcément un moment ou ils seront confrontés à la frustration, à l'impatience, à la non-réalisation de leur désir.
S'ils n'ont pas été préparés dans leur enfance, comment feront-ils face ? En fuyant dans la drogue, l'alcool ou la délinquance, cette vie qui leur semblera trop dure et injuste parce que quelque chose leur résiste ?

Comment comprendront-ils qu'on leur refuse ou qu'on leur enlève ce qu'ils pensent leur être dû ?

C'est notre rôle de parent de dire NON, de refuser de lui acheter le dernier jeu tendance si on n'a pas les moyens, en lui expliquant la réalité de la situation. Même si ça entraîne un conflit. On entend ses revendications, on lui expose les nôtres, qu'il soit d'accord ou non, ça l'entraînera à réfléchir, à gérer ses émotions, exprimer son désaccord, à forger son caractère.

Les enfants d'aujourd'hui sont peu confrontés au "manque". C'est souvent le "manque" qui donne naissance à de grandes idées, à une bonne résolution, à un objectif à atteindre.

Si votre enfant est privé un jour de son jouet préféré, il sera un peu décontenancé et oisif, mais au bout d'un moment, il va inventer un jeu, trouver un  moyen de s'occuper, il va apprendre à remplir "ce manque". Il est bon de le laisser assumer lui-même ces manques, stimuler lui-même sa créativité et son imagination, ses ressources pour "remplir ce vide".

Vous l'avez certainement expérimenté vous-même : lorsqu'un désir n'est pas satisfait tout de suite, que vous avez attendu, espéré, travaillé dans ce but, économisé ou fait des sacrifices et qu'enfin  vous obtenez le résultat, quel BONHEUR !
Le fait d'avoir attendu, rêvé, espéré décuple le plaisir lorsque le but est atteint.

Et c'est pour longtemps, pas seulement une satisfaction éphémère qui meurt plus vite qu'elle n'a vécu.

COMBLER son enfant n'est pas l'AIMER PLUS ! Tout lui donner et tout lui permettre pour compenser l'absence, le manque d'attention, un divorce, un déménagement, etc. n'est pas une solution et ça ne compensera rien.

Les enfants pourris-gâtés ne sont pas plus heureux, bien au contraire, vous l'avez certainement déjà constaté n'est-ce pas ?

Article écrit par Josette Sauthier, copié-collé interdit.


Copié-collé interdit. Pourquoi ?

Ces réflexions sont pour vous aider, et sont le fruit de mes expériences professionnelles et personnelles. C'est pourquoi je demande de le respecter, de les lire et de vous inspirer, ici sur ce site, et ne pas les diffuser à tout venant. Priorité à mes lecteurs fidèles, à mes abonnés, prenez ceci comme un cadeau !
Merci de votre compréhension.


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Poème pour les mamans



Je connais quelqu'un de tout doux

Qui sent bon les bisous

Je connais quelqu'un que j'aime bien

Qui sent bon les câlins

Je connais quelqu'un que j'aime tant

Que j'appelle MA MAMAN.



Christian Merveille


Savoir accepter quand on nous dit NON


Quand on me dit NON, il faut bien que je comprenne qu'on dit NON à MA demande,
à MA proposition,
à MON idée,
et non pas qu'on me rejette MOI toute entière!

Ce beau poème pour illustrer cette notion :

QUAND TU ME DIS NON,

ça éveille en moi des angoisses anciennes
des peurs encore inexplorées
des ombres fugitives d'appels inexpliqués
des abîmes d'inquiétudes sourdes


QUAND TU ME DIS NON
le ciel se ferme
et ma vie s'arrête
l'espoir se déchire
et la mort se découvre
et je retrouve le visage fascinant
des instants de vertige

POURTANT QUAND TU ME DIS NON
c'est TON existence que tu révèles
que tu me rappelles
en te refusant
c'est ton désir A TOI que tu affirmes
que tu me tends, à bout de peurs
à fleur d'espoir

QUAND TU ME DIS NON
et que je l'entends
et que je l'accepte
sans me sentir niée
sans me sentir écartelée
Nous pouvons commencer à ETRE
TOI ET MOI
instant précaire, mais ô combien fertile
d'une RENCONTRE VRAIE!

Sarah Charlier


On dit "NON" à ma question.

Je laisse à l'autre la liberté de refuser ma demande
car ainsi,
je lui laisse la liberté d'être AUTHENTIQUE.




Corrigez les jugements négatifs envers vous-même




Prenez conscience de votre monologue intérieur, toutes ces voix et ces messages négatifs que vous vous envoyez à vous même finissent par vous imprégner et vous dévaloriser.
Vous avez peut-être entendu ces remarques négatives de vos parents, vos professeurs, votre entourage. Mais aujourd'hui, c'est vous qui savez qui vous êtes, et vous n'êtes pas ce que les autres pensent de vous !

Voici quelques exemples et comment les tourner en positif :

Je décide maintenant de changer ma façon de me percevoir, je porte un regard aimant sur moi..

JE SUIS NULLE, QUELLE NOUILLE, QUEL IDIOT, QUELLE CONNE devient...c'est une expérience, et pas un échec, j'en tire la leçon pour la prochaine fois.
Je cesse de me critiquer, de mal me juger et de me condamner. Je décide de ME RESPECTER.

JE ME SUIS ENCORE FAIT AVOIR! devient....Je n'étais pas encore prête pour le changement, maintenant j'ai compris et ferai attention la prochaine fois.

JE NE SAIS RIEN FAIRE, JE SUIS BANALE devient...J'arrête de me dévaloriser, si j'ai entendu cela dans le passé, c'était l'opinion de quelqu'un d'autre, les phrases de quelqu'un d'autre et pas la vérité. Je cherche mes points forts et j'en ai plein! Je vais les examiner, je prends le temps.

JE SUIS BETE devient....j'ai plein de ressources en moi, je vais les utiliser, je peux.

JE SUIS INCAPABLE, JE N ARRIVERAI JAMAIS A RIEN devient..je suis tout aussi capable que les autres, je dois revoir mes méthodes, mes démarches. J'apprends, je me calme, je me félicite à chaque petite victoire.

J EN AI MARRE! devient...j'accepte de passer par des phases "noires" et d'être fatiguée, c'est la vie, Je me laisse le temps de souffler et de digérer et je reprends des forces.
Pendant ce temps, je m'occupe bien de moi comme de ma meilleure amie.

Josette Sauthier





(sauf pour votre usage personnel)



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Les désaccords entre parents et enfants



Les croyances, les opinions et les points de vue que les parents veulent transmettre à leurs enfants sont souvent loin d'être les meilleurs, c'est entendu.

Mais quand les enfants critiquent leurs parents en se montrant à leur égard durs et insolents, est-ce qu'ils ont trouvé la bonne attitude?

Non, ce n'est pas parce qu'ils découvrent qu'ils ne peuvent pas se fier absolument à leurs parents qu'ils ont le droit de les mépriser.

Qu'ils ne suivent pas leur exemple, qu'ils n'acceptent plus leur philosophie, ils en ont le droit, mais ils ne doivent pas les rejeter.

Ne pas être du même avis que quelqu'un, ne vous autorise pas à le mépriser, à le rejeter, au contraire. Puisque d'après vous il est dans l'erreur, c'est une raison supplémentaire pour être bon avec lui.

Aucun désaccord avec leurs parents ne doit empêcher les enfants de continuer à les respecter et à les aimer.

Omraam Michael Aïvanhov

Nos parents font du mieux qu'ils peuvent avec leurs possibilités du moment. Repenser à la situation, avec du recul, des années plus tard ne nous fait pas voir la situation objectivement. Nos parents avaient leurs limites, leurs blessures aussi et même si on pense qu'ils auraient du ou pu faire davantage, ils n'en avaient pas la possibilité ni les moyens de le faire, ni peut-être l'idée, ni le courage ni les forces, ni ce qu'il aurait fallu, à ce moment-là.

Pour notre paix intérieure et pour cesser de ruminer le passé, pour ne plus nourrir ces blessures d'enfance, il serait bon de pardonner à ses parents.

Lire l'article à ce sujet, sur ce blog Comment pardonner à nos parents



Le Nirvana Josette Sauthier
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Demande d'un enfant qui veut être bien élevé par ses parents.


Maman, Papa, je vous en supplie,
ne me laissez pas croire
que mes désirs sont tout puissants.

Maman, Papa, je vous prie
prenez le risque de me frustrer,
et de me faire de la peine
en refusant certaines de mes demandes.

Maman, Papa, c'est important,
pour moi, que vous sachiez me dire non,
que vous ne me laissiez pas croire,
que vous pouvez être tout pour moi,
que je peux être tout pour vous.

Maman, Papa, surtout,
entendez mes désirs,
mais n 'y répondez pas tout de suite.

En les satisfaisant trop vite, vous risquez de les assassiner.

Confirmez-moi que j'en ai, qu'ils sont recevables ou irrecevables
mais ne les prenez pas en charge à ma place.

Maman, Papa, S'il vous plaît,
ne revenez pas trop souvent sur un refus,
ne vous déjugez pas,
pour que je puisse ainsi découvrir
mes limites et avoir des repères clairs.

Maman, Papa,
même si je réagis, si je pleure,
si je te dis à toi. Maman " méchante et sans cœur... ",
reste ferme et stable, 
car cela me rassure et me construit.

Si je t'accuse toi, Papa "de ne rien comprendre"
ne m'enferme pas dans mes réactions.

Maman, Papa, par pitié,
même si je tente de vous séduire, résistez,
même si je vous inquiète, ne vous soumettez pas,
même si je vous agresse parfois, ne me rejetez pas,
c'est comme cela que je pourrai grandir.

et vous dire aussi à chacun, toi Papa et toi Maman,
que je suis que votre fils, votre fille.

MERCI.

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Dites souvent à vos proches que vous les aimez !



C'est pendant qu'ils sont vivants qu'il faut dire à nos proches combien on les aime, combien ils comptent pour nous !

Pensons-nous assez à manifester notre affection, notre tendresse?

Pas seulement à nos enfants, ou à nos conjoints,  mais à nos amis et amies, aux collègues que nous apprécions particulièrement, aux personnes qui comptent pour nous, mais que nous voyons moins, faute de temps ou par paresse...Nous laissons les liens se distendre.

On ne leur dit jamais assez combien ils sont importants pour nous et ce que leur contact nous apporte.

Avez-vous dit "je t'aime" à quelqu'un, aujourd'hui?

Par une parole, par un geste, par une attention, par un mail, par un compliment.

J'ouvre mon coeur aux gens que j'aime.

Ca fait toujours plaisir de dire et d'entendre :

"JE SUIS HEUREUSE QUE VOUS SOYEZ DANS MA VIE,
            JE VOUS AIME, VOUS ETES TRES IMPORTANTS POUR MOI!"

Lorsque que quelqu'un que vous connaissez perd une personne proche, vous mesurez la chance que vous avez d'avoir les vôtres encore auprès de vous.

Essayez aussi au maximum de régler les différends, les malentendus, ne laissez pas s'éterniser une mésentente, un conflit, le temps passe....et même si on ne doit pas vivre dans la peur de perdre, il faut savoir que ça peut arriver à tout moment....

Et combien de regrets ai-je entendus : "ah, si j'avais su.....j'aurais pris le temps....."

Alors nourrissons au maximum les liens d'amour, d'amitié, de fraternité, soyons proches de nos êtres chers ici et maintenant, ça devrait être une de nos priorités !

Josette Sauthier 

Le Nirvana Josette Sauthier
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Guérir son enfance quand on ne s'en souvient pas ?


On m'a posé la question suivante "comment faire le travail de guérison de l'enfant intérieur si on ne se souvient pas de sa petite enfance....?" Soit qu'on a occulté des souvenirs douloureux, soit que la mémoire fait vraiment défaut, mais qu'on sait qu'il y a des choses à régler qui remontent à l'enfance.

Qu'est-ce que c'est "Guérir l'enfant intérieur" ? C'est prendre soin de la partie blessée en vous. Lire les deux articles  "Guérir l'enfant intérieur" sur ce blog.

Vous trouverez le processus de l'exercice et l'explication pour les blessures d'enfance.

C'est une question intéressante, et je trouve qu'elle mérite d'être développée...

En général, les premiers souvenirs remontent à l'âge de 3 ou 4 ans....rarement avant, sauf événement marquant...

Certaines personnes ne se souviennent de rien avant 10 ans....

Il y a aussi la possibilité d'avoir OCCULTE le passé, car des événements traumatisants sont survenus.
L'enfant a préféré EFFACER de sa mémoire ce qui l'a blessé.

On voit parfois des cas d'inceste ou d'abus remonter à la surface seulement à l'âge adulte, parce que la personne fait un travail sur elle-même pour rechercher la cause de certains comportements qu'elle ne comprend pas.

C'est comme si le corps et le mental de la personne devaient se "renforcer" afin d'être capables de gérer la réalité qui s'est passée dans l'enfance.

Dans le travail de guérison des blessures d'enfance, on doit retourner, en pensée, chercher l'enfant blessé.

Si vous ne vous souvenez pas de vous, petite, que vous n'arrivez pas à vous représenter l'image de l'enfant que vous étiez, vous pouvez chercher une photo de vous enfant, même si ce n'est pas vraiment à cet âge-là que vous avez été blessée.

Est-ce que l'enfant sur cette photo vous attendrit? vous émeut? choisissez de préférence une photo où vous trouvez mignonne, jolie.

Il peut malheureusement arriver que vous n'aimiez vraiment pas cet enfant, que vous ayez envie de le rejeter....
Cela révèle une profonde blessure....il faut apprivoiser cet enfant, il n'a que vous....si vous le rejetez, vous le condamnez une deuxième fois...

Il faut parfois l'apprivoiser, il ne se laisse pas approcher.

C'est parce qu'il est méfiant, il n'a pas confiance, il est traumatisé.

Recommencez encore, avec patience, avec amour, avec tendresse, jusqu'à ce que vous puissiez prendre cet enfant dans vos bras...lorsque vous y arriverez, ça vous fera tellement de bien, et à vous et à votre enfant intérieur...vous serez RECONCILIES.

A ce moment-là, la guérison peut s'amorcer.

Il y a encore bien des choses à dire sur l'enfant intérieur et peut-être avez-vous d'autres questions à ce sujet ?
N'hésitez pas à les poser dans un commentaire ci-dessous, j'y répondrai ici.
Josette Sauthier
Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite  

Le Nirvana Josette Sauthier
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Comment pardonner à nos parents



Reprochez-vous à votre père, à votre mère, des actes, des façons de penser, des comportements à votre égard, des manques, du favoritisme, un manque d'affection, de reconnaissance, d'attention ?

Ce que vos parents vous ont fait est peut-être difficile à comprendre et à admettre pour vous.
Vous en avez souffert, vous en souffrez encore. On ne peut pas l'effacer, on ne peut plus le remplacer ni le changer.
Par contre, vous pouvez décider de CE QUE VOUS ALLEZ FAIRE de ce qu'on vous a fait !

Vous pouvez DECIDER et CHOISIR de laisser le passé là où il est, ou continuer à porter ce "sac de cailloux" sur votre dos, le reste de votre vie.

Vous pouvez choisir de rester la victime de vos parents, ou de prendre la responsabilité de votre vie MAINTENANT !

Vous pouvez choisir et décider de leur enlever tout pouvoir sur votre bonheur actuel, sur votre vie de maintenant.
Vous pouvez décider et choisir d'ETRE HEUREUX, QUAND MEME ! C'est votre meilleure revanche.

Voici un texte de pardon à leur égard, pour vous libérer, pour avancer, pour créer vos propres croyances et votre bonheur.

"MAINTENANT JE PRENDS CONSCIENCE que ceux qui m' ont élevée ont fait du mieux qu'ils pouvaient à ce moment-là, avec les connaissances,
...les croyances,...les moyens,...la conscience,...les limitations,...les possibilités matérielles,
...et émotionnelles,...leurs blessures et leurs manques,...l'éducation qu'ils avaient eux-mêmes reçue,tout ce qu'ils étaient et qu'ils avaient à cette époque. Ils ont fait ce qu'ils pensaient juste pour eux, ce qu'ils étaient capables de faire et de donner.

Je leur pardonne, en sachant que chaque enfant ressent à sa façon, selon sa sensibilité et son caractère, le comportement de ses parents.

Je me libère de tout ressentiment à leur égard et je deviens consciente qu'il n'y a pas de parents parfaits.

Je dépasse leurs limitations et je vis POUR MOI-MEME."

Le ressenti des enfants leur est personnel et ils ont leurs propres expériences à mener pour compléter leur évolution. Je l'accepte.

Nos propres enfants, malgré toute notre bonne volonté de faire au mieux, auront certainement aussi des reproches à nous faire !
Ecrit par Josette Sauthier


Le Nirvana Josette Sauthier
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Se libérer du passé



Quand on travaille sur soi et sur son passé, ça ressemble au forage d'un puits; l'eau est d'abord sale, toute la vase et la boue remontent du fond pour être éliminées....

Ca ne se fait pas sans douleur et sans larmes, mais bientôt l'eau devient trouble et elle se clarifie de plus en plus, au fur et à mesure que nous "nettoyons" le négatif que nous avons accumulé...

Pour finir, l'eau devient cristalline. La vie peut couler, propre, purifiée, saine....

Nous voilà mieux, allégés, le coeur et l'esprit purgés, en harmonie avec nous-mêmes.

Nous avons fait de la place pour de nouvelles expériences bénéfiques, en paix avec notre passé.

Ce qui est arrivé ne peut être changé, mais nous pouvons choisir ce que nous allons faire de ce qui nous est arrivé : soit ça nous détruit, soit ça nous construit.

Si ça nous détruit, on donne du pouvoir à ceux qui nous ont fait du mal, encore et toujours!

Si on choisit de laisser le passé là où il est et d'être heureux QUAND MEME, MALGRE TOUT, nous faisons la nique à ceux qui nous ont blessés, nous prenons la responsabilité de notre vie et de notre bonheur.

Dépasser l'ego, dépasser le passé, dépasser la rancune et la haine, ça demande beaucoup de courage et de volonté, mais c'est la clé de la vraie LIBERTE.

Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite

Le Nirvana Josette Sauthier
www.josettesauthier.ch


 

Exercice pour guérir son enfant intérieur blessé.



Après GUERIR SON ENFANT INTERIEUR (article précédent icivoici comment procéder pour guérir l'enfant intérieur :

Une fois que vous avez bien pris contact avec votre enfant intérieur, en vous aidant de souvenirs, de photos de vous enfant, approchez-vous de lui doucement, et prenez-le dans vos bras.

Ensuite il va falloir lui parler, avec douceur, affection.

Entourez-vous de vos bras, faites le geste et gardez vous ainsi, tout le temps que vous lui parlerez.

Vous prendre dans vos bras a beaucoup d'impact sur votre ressenti, vous aurez la sensation d'être en sécurité, d'être aimé, par vous-même.

Ensuite, parlez avec ce petit enfant, avec douceur, avec affection, comme vous auriez aimé qu'on vous parle, comme vous aimeriez qu'on vous parle aussi aujourd'hui :


"Salut, x.... (votre prénom...)
Ca fait longtemps que je ne t'avais plus vu....
Mais je ne savais pas qu'il était important de revenir te voir.....pour guérir une blessure que j'ai en moi depuis longtemps.....J'ai compris que tu étais très important pour moi.

Serrez-vous bien dans vos bras......au besoin, prenez un nounours, un coussin, quelque chose qui va symboliser ce petit "vous".

C'est très émouvant, si vous sentez des larmes venir, accueillez-les, laisser venir vos émotions...

Continuez à parler à l'enfant...

"Je suis venu parce que j'ai tellement de choses à te dire....des choses que je n'ai jamais dites à personne.

Je vois que tu es malheureux, tu aimerais tellement qu'on te donne.... (nommez le manque que vous avez eu...de l'amour, de l'attention, de la reconnaissance...

Je suis venu pour te consoler, et pour te donner ce que tu as besoin, PARCE QUE J'AI COMPRIS QUE TU ETAIS LA PERSONNE LA PLUS IMPORTANTE AU MONDE POUR MOI !

Je suis reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour moi.....c'est grâce à toi que je suis ce que je suis aujourd'hui....
Je te connais mieux que personne.

Moi seul sais tout ce que tu as traversé pour me permettre d'être là aujourd'hui.

Je connais toutes tes souffrances et je suis très fier de toi !
Je voudrais te dire MERCI pour tout ce que tu as fait pour moi.

A partir d'aujourd'hui, je serais TOUJOURS LA POUR TOI.
Pour te SOUTENIR, T'ENCOURAGER, T'AIDER et surtout, T AIMER !

Je vais te donner tout l'amour, la reconnaissance, l'attention que tu mérites.
Parce que je sais combien tu en as besoin...

A partir de maintenant, je veux être le meilleur ami au monde pour toi.
Depuis maintenant, TU NE SERAS PLUS JAMAIS SEUL !

JE TE PROMETS QUE JAMAIS JE NE T'ABANDONNERAI !..........

Prenez un moment pour observer l'enfant,
Est-il bien dans vos bras?
Est-il en confiance?

Si vous le voyez encore hésitant, dites lui tous les mots que vous auriez aimé entendre, à son âge, ou même aujourd'hui.....

S'il est rassuré et s'abandonne à vous, vous pouvez lui dire ceci :

Maintenant, je vais te prendre avec moi dans ma vie d'adulte.
Je vais te mettre AU CHAUD dans mon coeur, à la source même de mon amour.
Tu seras en sécurité, avec moi, toujours.
TU ne seras plus jamais seul.

Et faites fondre votre petit enfant à travers votre poitrine et imaginez-le devenir tout petit pour se lover dans votre coeur...
Faites lui un petit nid, avec des jouets, un endroit où il sera bien..
Voyez le heureux, sécurisé, confiant...guéri...

Promettez-lui de revenir le voir souvent.
ET FAITES LE....souvent au début...
Retournez lui raconter votre journée, vos soucis....

Vous verrez qu'il va réagir, parfois il va vous souffler des réponses...
N'oubliez pas que c'est UNE PARTIE DE VOUS...il existe, votre enfant intérieur.
Vous vous sentirez plus rempli, plus complet.
Vous ne serez plus la même, après cet exercice.

On peut faire l'exercice pour chaque blessure, pour chaque âge de l'enfance, pour chaque souvenir de nous, enfant, en train de souffrir.

Mais prenez le temps, de le faire, sans précipitation, en toute sincérité...
Je vous souhaite une belle découverte et beaucoup d'émotions.

Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite sans autorisation.
Le Nirvana Josette Sauthier
www.josettesauthier.ch


Comment guérir son enfant intérieur



Comment guérir ses blessures d'enfance en prenant soin de notre "enfant intérieur".
En quoi ça consiste et comment le faire ?

Les BLESSURES D ENFANCE peuvent conditionner toute notre vie...

Les MANQUES que nous avons ressentis, certaines personnes plus fortement que d'autres selon leur sensibilité, ne seront jamais comblés par quelque chose d'extérieur, ni par personne d'autre que NOUS MEMES!

Comment remplir ce manque nous-même pour ne plus ressentir ce vide, ne plus le chercher inlassablement dans notre homme, l'alcool, la drogue, la séduction, la course démesurée au succès sans en être jamais satisfaits, ou d'autres façons encore....qui seront toujours "illusoires" et "éphémères"...

Tout comme un toxicomane est satisfait momentanément lorsqu'il a eu sa "dose", nous sommes satisfaits momentanément lorsque nous avons eu une preuve d'amour, lorsque nous avons séduit la personne que nous désirions séduire, lorsque nous avons obtenu un succès espéré, nous avons acheté l'objet convoité.....

Mais quelque temps après, nous aurons besoin de recommencer....

Si nous avons eu un manque dans l'enfance, nous n'arriverons jamais à nous satisfaire avec une cause extérieure pour combler nos manques...
Alors comment faire?
C'est un travail que nous pouvons faire nous-mêmes..

Choisir un moment où nous serons sûr de ne pas être dérangés....
S'allonger sur son lit, par exemple....fermer les yeux.

-Réfléchir à ce qui nous a le plus manqué, étant enfant....
la tendresse (pas reçu de manifestations d'affection, de câlins, de bisous...),
l'attention (on ne faisait pas attention à nous, on avait l'impression de déranger, on passait après notre frère ou notre soeur,
la reconnaissance, (on me grondait souvent, mais quand je faisais quelque chose de bien, c'était normal, je n'ai pas été valorisé, félicité, encouragé....ou j'ai été rejeté....)

Chercher un souvenir d'un moment où nous étions malheureux à cause de ce manque....

- Nous visualiser, nous, petit enfant, malheureux, dans sa chambre, dans son coin, ou à un autre endroit, triste de ce qui vient de lui arriver, ou mélancolique, ou révolté, même....

- Ensuite, ETAPE IMPORTANTE, on se voit, nous l'adulte d'aujourd'hui, aller chercher ce petit enfant, pour le consoler....Le but est que l'adulte fort et grand d'aujourd'hui va prendre soin de ce petit enfant blessé....ça se passe entre nous et nous....

- Se voir s'approcher de ce petit enfant triste, on prend son temps, il a peut-être peur de nous, il ne nous connaît pas....il est méfiant peut-être....

Ce petit enfant existe en vous, il va réagir, c'est VOTRE enfant intérieur qui va réagir...

Une fois que vous avez bien pris contact avec votre enfant intérieur, en vous aidant de souvenirs, de photos de vous enfant, approchez-vous de lui doucement, et prenez-le dans vos bras.

Ensuite il va falloir lui parler, avec douceur, affection.

Entourez-vous de vos bras, faites le geste et gardez vous ainsi, tout le temps que vous lui parlerez.

Vous prendre dans vos bras a beaucoup d'impact sur votre ressenti, vous aurez la sensation d'être en sécurité, d'être aimé, par vous-même.

Ensuite, parlez avec ce petit enfant, avec douceur, avec affection, comme vous auriez aimé qu'on vous parle, comme vous aimeriez qu'on vous parle aussi aujourd'hui .

Rédigé par Josette Sauthier, copie interdite

LIRE AUSSI LA SUITE : Exercice de guérison de l'enfant intérieur, sur ce blog

Cessez de vous critiquer !



Oui, arrêtez de dire du mal de vous, de vous critiquer et de mal vous juger à tout bout de champ.

Avez-vous aussi cette petite voix qui vous critique, qui vous juge, qui vous dévalorise, qui vous dit que vous n'y arriverez pas, que c'est trop cher pour vous, que vous allez vous planter, que ça ne vaut même pas la peine d'essayer, que vous ne serez jamais aussi bien que votre frère ou votre soeur....! C'est la voix sévère de notre "parent intérieur".

Pour moi, c'est la phrase "quelle gourde!", que j'entends en moi, quand je laisse tomber quelque chose, quand je renverse un verre, et c'est exactement ce que me disait mon père à chaque fois que je commettais une maladresse!

Maintenant que nous sommes adultes, c'est à nous d'être NOTRE propre parent, et nous pouvons le composer tel que aurions voulu l'avoir, c'est à-dire aimant, chaleureux, valorisant, encourageant et tolérant!

Losrqu' une de ces phrases assassines survient dans notre pensée, nous pouvons dire "maman, ou papa, je n'ai plus besoin de ton jugement maintenant, j'ai le droit de casser un verre ou de tenter de nouvelle expériences, je me permets de me tromper, de faire ce que j'ai envie de faire...." Peu à peu la petite voix du gendarme va s'atténuer et disparaître.

Si cela ne suffit pas, nous pouvons visualiser ce parent sévère et le faire devenir tout petit tout petit tout petit...

Ainsi, il sera bien moins menaçant et présent.....

On peut aussi essayer de lui pardonner, en lui disant "tu as fait ce que tu pouvais, avec ce que tu avais reçu et appris toi-même......tu n'as pas pu me donner ce que j'aurais voulu, mais maintenant, je vais me le donner moi-même."

Et prodiguez vous sans ménagement : soutien, respect, attention et tendresse!


Ecrit par Josette Sauthier, copie interdite

Le Nirvana Josette Sauthier
www.josettesauthier.ch